INDYMERDIA NANTES, ou plutôt… Indymerdia “Pantes“, site de pandores en service d’intox commandée?
On le savait. On avait été avertis depuis longtemps. Dès qu’on a émis l’idée de reprendre un peu d’activité, en 2022, ce qui n’avait plus été au programme depuis des années (on s’était assagis, paraît-il), on a pensé se servir d’Internet, et les plus jeunes nous ont mis au parfum: attention, surtout ne passez pas par “Indy”, depuis le “Killswitch”, c’est “vérolé”. Par-là, il fallait comprendre que les rares Indymedias qui étaient encore en activité étaient sur des serveurs aux mains des RG et de leurs mouchards. Dont acte. C’est comme ça qu’on a créé un blog NoBlogs grâce à des amis italiens (qui postent pour nous d’Italie). Surtout qu’Internet, ce n’est pas notre monde. Donc nous avons observé cette recommandation de prudence et n’avons jamais touché à ces “Indys vérolés” (nous n’avons jamais rien partagé sur le Réseau Mutu non plus, d’ailleurs; si ça a eu lieu, ce sont des initiatives indépendantes de nous; notre seule et unique démarche a été de demander à InfoLibertaire de nous diffuser pour être un peu visibles).
Et puis la mauvaise surprise nous est tombée dessus hier. Après deux ans. Pas imprévisible, puisqu’on savait que c’était possible. Mais ça nous a foutu un petit choc quand même. Pas grave. Les tartes, ça se retourne, et ça tombe bien, on adore tarter les bourres. Depuis tout petits! D’autre part, ça nous donne l’occasion de décortiquer le mode opératoire, la “procédure” de ces flics – car ce sont des flics, des vrais: aucun doute – d’Indymerdia Nantes dont la mission est très ostensiblement de faire une veille concernant les articles dérangeants ou embarrassants susceptibles de flanquer le bazar chez leurs seigneurs et maîtres (car les flics n’existent pas pour protéger les gens, mais pour protéger le pouvoir corrompu contre les révoltes populaires). Fissa, ils les recopient sur leur site comme “en attente d’évaluation”, puis les bloquent aussitôt avec le gros label “REFUSE”, et se mettent à les accabler de commentaires débiles pour les discréditer, comme si ces commentaires venaient d’activistes anars et antifas (problème: ils ont le ton de la “Boîte”, leurs commentaires et puent le flic à 100 km). Enfin, nos braves pandores les indexent exprès avec un gros boost gratuit que Google n’accorde qu’à l’Etat afin qu’ils pêtent bien en tête des résultats et qu’ils neutralisent la diffusion des informations. Mais on va vous expliquer tout ça.
Donc hier on est prévenus qu’on a été gratifiés sur Indymerdia Nantes d’une belle diffamation en forme de pièce montée (par la cellule de crise de l’Elysée?) à la suite de notre très longue, et très détaillée publication sur la Fondation du Pourrimoine et ses réseaux parfaitement identifiés de réacs et de fascistes, de néocoloniaux génocidaires, etc. (nombreux liens, captures d’écran, preuves à l’appui – tout étant VERIFIABLE PAR N’IMPORTE QUI avec un simple accès Google). Inquiets, on y va pour voir. Mais alors, là, on s’est demandé s’il fallait en rire ou en pleurer. De la diffamation de flic, du genre du sketch de Coluche: “je suis entré dans la police parce que j’avais raté l’examen d’urine”. Bon, rigolez pas, l’affaire est quand même assez grave. Parce que même si c’est de la merde, l’intention est très malveillante: Indymerdia Nantes, officine de flics infiltrés, cherche à intoxiquer, susciter le soupçon, introduire la confusion, enrayer les luttes. On vous tire le bilan.
Alors, d’abord, on apprend qu’on serait des “trolls russes” (Ma doue benniget! haha!), “rouges-bruns” (carrément), qui “se sont vantés sur un forum du deep ouèbe” “d’avoir roulé La Grappe et le réseau mutu”. Ouah, la vache! Ca tire dur sur le chichon, au comico! Bon, sur quel forum, tu ne le dis pas, le poulet aux hormones, vu que cette invention n’est qu’un jet de chiasse jailli de ta cervelle étroniforme. On doit supposer que tu lis le russe, aussi, alors que t’es pas foutu d’écrire en français? T’as vraiment honte de rien avec ton mythonnage pathétique à la OSS 117, pauvre bourre! Et tu espères intoxiquer qui, avec ton narratif débile? ALLEZ, DES PREUVES! qu’on rigole! Envoie les captures d’écran: rien n’est plus simple, nous on l’a fait dans notre dossier. Envoie les liens, qu’on aille voir à quoi ça ressemble ton “forum de trolls russes dans le deep web” dont l’objectif serait de… “rouler La Grappe” (?!?!) Ah bon, y en a pas? Tu m’étonnes! Allez, ferme ta gueule, premier avertissement.
Ensuite, on apprend qu’on serait des copains de l’autre goret de l’UPR, l’Asselineau. Là, c’est quand même super marrant, quand on nous connaît. Parce que notre sympathie pour l’UPR se borne à arracher leurs affiches. Donc, en fait, sinistre bourre, ce que tu as dégotté, c’est que Julie Carnis, reporter à Médiapart et Libé, qui a fait une enquête sur la Fondation du Patrimoine et l’a fait condamner, comptait dans ses contact Twitter un mec de l’UPR. Putain! Et on est censé être mariés avec les journalos de Libé, nous? On relaye aussi Ruffin et on n’a pas été camarades de classe avec Macron, connard de flic d’Indymerdia Nantes. Tu comptes faire croire ta merde de porc à qui, au juste?
Trois, on retient “rouge-brun”, très intéressant! C’est balancé d’entrée de jeu, encore plus instructif. Alors, rappelons l’excellente généalogie de cette expression par Kévin Boucaud Victoire: “Rouge-brun” (“krasno-korichnévie”) est une expression répandue par la CIA après la chute de l’URSS pour stigmatiser tous ceux qui s’opposaient au désossage “néo-libéral” sauvage de la Russie par les multinationales US sous Boris Eltsine. Ce mot, comme Kévin l’a très bien montré, a été ensuite traduit en français par… BHL! pour ostraciser tous ceux qui s’opposaient au néo-libéralisme et aux guerres impérialistes américaines. Indymerdia Nantes: les “gardes rouges”… de la haute finance transnationale!
Maintenant, bâtard en bleu d’Indymerdia Nantes, dis-nous où tu vois UNE SEULE NUANCE DE BRUN dans TOUT ce qu’on a écrit. Vas-y, fais un gros effort avec tes deux neurones porcins, flaire-moi tout ça comme un bon cochon truffier. Ah, tu ne trouves rien? Déçu? Tu l’aimes, pourtant, la couleur de la merde, hein, flic d’Indymerdia Nantes! Tu trouves du rouge? Ouh, là! On a honte! En fait non, hahaha! On est rouges, tu vois, connard. On est nés comme ça, et on mourra de cette couleur-là. Rouges et noirs.
Mais ce n’est pas tout. Sur, tenez-vous bien, DIX PAGES D’ENQUETE qui résument SIX MOIS DE RECHERCHES, les flics d’Indymerdia Nantes ont trouvé un nom saboté: “Pice Dufhion”. Eh oui, devine pourquoi, sac à merde? Parce qu’on ne voulait pas faire de pub à cet enfoiré-là. Maintenant, tu prends la citation qu’on donne, tu la coupes, tu la colles dans Google books et – oh! – elle est exacte et tu retrouves le vrai nom du mec, en plus, qui n’est pas si loin de son dérivé! Ah, oui, mais Google books, tu connais pas, flic. Y a “book” dedans, tu vas crever ton plafond de verre, là.
Bon, on va finir sur cette note, les sales connards de flics d’Indymerdia Nantes qui essayez de semer la zizanie entre camarades de luttes. Nous, vous voyez, notre moyenne d’âge, elle tend vers 45 ans. Eh, oui, les nazis nazes. On n’est pas des gamins, encore moins des “gamins-trolls-russes” qui “nous vantons de rouler le réseau mutu et La Grappe” (bande de fumiers, va: j’espère que nos chemins se croiseront, je vous promets une belle danse) sur les “forums du deep web” (pauvres tarés mythomanes). Ca veut dire, si vous savez compter, qu’on est dans le circuit depuis très longtemps et qu’on a donc logiquement développé quelques réseaux de copains, surtout qu’on a des enfants, tout ça… C’est pas comme vous qui, une fois sorti du comico, vous retrouvez tout seuls avec le gros rouge à 12 degrés et le berger allemand qui attend de se faire battre.
Et donc, malgré qu’on a des potes, malgré qu’on est, quand même, à la base des Bretons du 22 et du 35 (même si on ramifie dans l’Indre et la Normandie, la Haute-Vienne, etc.), bizarrement on ne connaît personne qui connaît qui que ce soit derrière Indymerdia Nantes!! Or le 44, c’est la porte à côté. Et ça, je dois dire, ça pue. Très fort. Ca pue la merde de flic.
Donc, OK, on a compris à quoi vous servez, les flics d’Indymerdia Nantes : LE DAMAGE CONTROL – soit désamorcer, diffamer, semer la confusion en cas de crise (pour vous). Au besoin: “créer une affaire dans l’affaire” pour qu’on n’y comprenne plus rien, hein les connards des RG? Donc vous prenez l’article embarrassant, vous faites semblant de le soumettre à publication pour pouvoir le noter “Refusé” et ensuite chercher à le discréditer dans les commentaires avec des non-arguments grotesques de crétins analphabètes: “Oué, bravot les modés, vout lé avait démasquer!” En fait, vous faites le boulot d’Image 7 pour un salaire qui est le dixième de celui qu’Anne Méaux verse à ses collabos. Vous êtes vraiment des tocards, sales bourres. Syndiquez-vous. Bon, pas chez nous, on prend pas les flics, mais il y a aussi des syndicats de nazis, n’hésitez pas: vous retrouverez la chaleur d’un foyer!
OK, vous avez chié votre merde de flics, à Indymerdia Nantes, on sait pourquoi, vous êtes transparents: parce qu’il y a eu panique à bord face à la promesse de publier une Partie 2 sur la Fondation du Patrimoine. MAUVAIS CALCUL!! Je dois dire, on était 5 à plancher dessus, et on avait la flemme. Crevés par le boulot (c’est pas comme vous, les saloperies d’ivrognes, qui ne foutez rien entre deux ratonnades), on n’était pas assez motivés. Merci à vous, les bourres d’Indymerdia Nantes, je vous garantis sur facture qu’on va la publier cette Partie 2, maintenant, quoi qu’il en coûte, et on va la faire péter partout.
Hasta la vista, les sacs à merde!
JS, pour les auteur.e.s du dossier FDP
POST SCRIPTUM (paniquez pas: on sait que vous ne savez pas le latin, chez les pantes) : Votre tropisme antirusse – vous êtes bien dressés, bravo à vos maîtres – est aussi intéressant que les expressions préformatées que vous éructez au presse-bouton (“rouges-bruns”, tout ça…) Nous, on est contre la guerre, donc contre la guerre entre l’Ukraine et la Russie, comme on est contre la guerre entre Juifs et Palestiniens. Et on n’a jamais caché notre détestation de Poutine. Mais on adorerait savoir le russe, et on est grands amateurs de la culture russe. Si un jour on a la chance d’apprendre cette belle langue, on en sera très fiers. On espère que ça vous fait plaisir, à Indymerdia Nantes, les petits bâtards en bleu racistes et nervis de l’OTAN (on a un peu parlé de vos réseaux d’ordures dans l’article: le Stay-Behind, tout ça. Ca vous a déplu, hein… on sait, hahaha! Et encore, attendez la partie 2, vous l’avez bien méritée! Ca va vous chauffer le groin!)